Né en 1962 d’une mère artiste peintre, d’origine Sénégalo- Algérienne et d’un père dessinateur, professeur d’art plastique d’origine bretonne, SUNU MBËR était voué à une vie entièrement consacrée au dessin, à la peinture, aux arts en général et à la réflexion philosophique.

Agé de trois ans, il dessinait déjà ses premières collections de vêtements qu’il faisait coudre par sa mère.
Exceptionnellement et naturellement doué, il remporte plusieurs prix en dessin et peinture.

Inscrit très jeune grâce à une dérogation à l’école des beaux-arts de Brest, il n’assista qu’à un seul cours, car son professeur, ayant perçu le talent inné de l’enfant, lui demanda de ne plus suivre de cours, mais de protéger le trésor qui était en lui, de le préserver de toutes les influences et de garder ses pensées et son cœur purs.

“ Un jour, tu découvriras qui tu es et ce jour-là, tu devras offrir ton œuvre au monde” lui dit-il ! Le jeune prodige promit, ne revint jamais et se tint toujours éloigné des institutions.

De DJ, à la création de mode, de mobilier, de décor, de sculpture et de peinture, il excelle dans tous les domaines de l’art en s’affirmant comme un des grands artistes contemporains.

En état de méditation permanent, ses œuvres semblent directement inspirées du Divin !

Avec l’insolence du génie, il parle de sa passion en reconnaissant qu’on ne lui a jamais rien enseigné. Pourtant, en plus de vingt-cinq ans, toutes ses créations ont immédiatement remporté un franc succès.

De son long séjour en Polynésie, particulièrement sur une île où il s’était isolé, il ressentit que la nature et lui partageaient la même existence et que leur amour réciproque le protégeait.

Depuis cette période, il peint et ses créations laissent percevoir une surprenante affinité de cœur et d’âme avec le célèbre peintre Paul Gauguin, notamment dans l’atmosphère et l’harmonie des couleurs ! C’est là que le talent de cet artiste génial explose et nous fait découvrir les valeurs qui résident dans la somme alchimique des idées et des émotions qu’il parvient à transmettre.

Il a exposé à travers le monde entier et aujourd’hui, à la faveur de la 14ème biennale de Dakar, vous admirerez ses œuvres ; il faut les voir et les entendre en laissant parler le langage du cœur, le langage de la vie dont chacun trouvera l’alphabet en lui-même.